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Plot Summary

Île des secrets enfouis

Une île isolée, pleine de mystères

Mortes-Frontières, une île coupée du monde, abrite un manoir où chaque arrivée est scrutée, chaque visiteur fouillé. Hazel, jeune femme marquée par un passé tragique, y vit recluse sous la tutelle d'Omer Loncours, un vieil homme énigmatique. L'île semble être un refuge pour ceux qui ont quelque chose à cacher, et Hazel, défigurée par un bombardement, se demande si elle n'aurait pas mieux fait de mourir. Entre gratitude et dégoût envers son protecteur, elle se sent prisonnière d'un huis clos étouffant, où la vérité se dissimule derrière des gestes de tendresse et des silences pesants. L'atmosphère est lourde, la mer omniprésente, et le secret du vieil homme plane sur chaque pierre du manoir.

L'arrivée de l'infirmière

Une nouvelle venue, porteuse d'espoir

Françoise Chavaigne, infirmière réputée, est envoyée sur l'île pour soigner Hazel. Dès son arrivée, elle subit la même fouille méticuleuse que tous les visiteurs. Le Capitaine Loncours, maître des lieux, lui impose une règle stricte : ne poser aucune question non utilitaire. Françoise découvre une maison sombre, sans miroirs, et une patiente fragile, cachée sous ses draps. Rapidement, elle perçoit la tension, la surveillance constante, et la détresse d'Hazel. Malgré la consigne du silence, une complicité naît entre les deux femmes, nourrie par la solitude et le besoin d'écoute. L'île, loin d'être un havre, se révèle une prison raffinée, où chaque geste est suspect.

Rencontre sous les draps

Premiers échanges, entre peur et curiosité

Françoise fait la connaissance d'Hazel, qui refuse d'abord de se montrer. Quand enfin son visage apparaît, l'infirmière doit masquer son trouble. Hazel, avide de contact humain, s'attache immédiatement à Françoise, qui devient son unique confidente. Les soins quotidiens deviennent un prétexte à de longues conversations, où la jeune fille exprime sa soif de vie, sa peur de la maladie, et son désespoir face à son apparence. La relation entre les deux femmes se tisse dans l'intimité de la chambre, entre massages, confidences et rituels médicaux, sous l'œil invisible mais omniprésent du Capitaine.

La maison sans reflets

Un univers conçu pour l'oubli de soi

Le manoir est construit pour effacer toute trace de reflet : pas de miroirs, de vitres basses, ni d'objets brillants. Hazel raconte à Françoise comment, après son accident, le Capitaine a retiré toute surface réfléchissante, la protégeant ainsi de la vision de sa propre difformité. Cette absence de miroir devient le symbole de son enfermement psychique et physique. La maison, loin d'être un refuge, est une cage dorée où la perception de soi est dictée par le regard des autres, et surtout par le mensonge du tuteur. L'obsession de l'image, du visible et de l'invisible, structure la vie quotidienne et la psyché d'Hazel.

Conversations interdites

Dialogue sous surveillance, vérité muselée

Les échanges entre Françoise et Hazel sont surveillés, chaque mot pesé. L'infirmière doit ruser pour obtenir des informations, transformant les questions en affirmations. Hazel, avide de parler, se confie sur son passé, ses rêves, ses amitiés perdues, et sa relation ambiguë avec le Capitaine. La tension monte à mesure que Françoise soupçonne un secret plus profond : la nature exacte du lien entre Hazel et Loncours, la raison de son isolement, et la véritable histoire de la maison. Le silence imposé devient un instrument de pouvoir, et la parole, un acte de résistance.

L'amitié naissante

Complicité, rivalité et jalousie

Une amitié intense se développe entre Hazel et Françoise, faite de confidences, de lectures partagées et de gestes tendres. Hazel voit en Françoise une sœur, une sauveuse, tandis que l'infirmière oscille entre compassion, fascination et agacement devant la complexité des sentiments de la jeune fille. Le Capitaine, jaloux de cette complicité, tente de la contrôler, mais l'amitié féminine devient un espace de liberté et de subversion. Les deux femmes s'inventent un monde à elles, où la parole et l'écoute deviennent des armes contre l'enfermement.

Le passé d'Hazel

Une vie brisée, une identité en miettes

Hazel raconte son enfance dorée à New York, la ruine de sa famille, l'exil en Europe, puis le bombardement qui l'a rendue orpheline et, croit-elle, défigurée. Recueillie par Loncours, elle vit depuis cinq ans dans l'ombre, persuadée de sa laideur. Son récit, ponctué de nostalgie et de douleur, révèle une jeune femme à la fois lucide et vulnérable, hantée par la perte, la solitude et le sentiment d'être un monstre. Son identité s'est construite sur le regard des autres et le mensonge du Capitaine, qui a fait d'elle une prisonnière de sa propre histoire.

Le miroir brisé

L'absence de reflet, la quête de vérité

Hazel se souvient du jour où, pour la première fois, elle a vu son visage dans un miroir déformant, offert par Loncours. Ce choc a scellé sa conviction d'être monstrueuse. Françoise comprend alors que la difformité d'Hazel est peut-être un mensonge, un stratagème du Capitaine pour la garder sous son emprise. L'infirmière élabore un plan pour lui rendre la vue de son vrai visage, accumulant du mercure pour fabriquer un miroir. Mais la surveillance constante et la paranoïa du vieil homme rendent toute tentative risquée. Le miroir devient le symbole du pouvoir, de la vérité et de la libération.

Les mensonges du Capitaine

Confession, manipulation et amour toxique

Loncours finit par avouer à Françoise son passé : il a déjà séquestré une autre jeune femme, Adèle, qu'il a persuadée d'être défigurée, avant qu'elle ne se suicide. Il a reproduit le même schéma avec Hazel, qu'il a enlevée et isolée sous prétexte de la protéger. Son amour, obsessionnel et destructeur, se nourrit du mensonge et de la domination. Il justifie ses actes par la passion, la fatalité, et la croyance en une réincarnation d'Adèle en Hazel. La confession du Capitaine éclaire la mécanique du huis clos : l'amour y est une prison, la vérité, un poison.

La vérité révélée

Le dévoilement, entre délivrance et effroi

Grâce à une ruse, Françoise parvient à s'évader de sa chambre, rejoint Hazel, et lui révèle la vérité sur son visage et sur le passé du Capitaine. D'abord incrédule, Hazel finit par se confronter à son reflet dans un immense miroir caché. La découverte de sa beauté la bouleverse, mais ne suffit pas à la libérer de l'emprise psychologique de Loncours. Le choc de la révélation provoque une crise identitaire : qui est-elle, si tout ce qu'elle croyait savoir sur elle-même était faux ? La délivrance physique précède la difficile conquête de la liberté intérieure.

L'évasion de Françoise

Fuite, confrontation et choix

Après avoir neutralisé Loncours, Françoise et Hazel s'apprêtent à quitter l'île. Mais la jeune fille, déchirée entre gratitude, amour et haine, hésite à partir. Le Capitaine, acculé, propose à Hazel de le tuer pour briser le cycle de la souffrance. La tension atteint son paroxysme : la violence, la tendresse et la culpabilité s'entremêlent. Hazel, incapable de tuer son bourreau, choisit finalement la vie, la liberté et l'avenir avec Françoise. L'île, théâtre de tant de douleurs, devient le lieu d'une renaissance possible.

Le miroir retrouvé

Face à soi, face au monde

Le miroir, enfin accessible, permet à Hazel de se réapproprier son image, de se réconcilier avec elle-même. Mais cette révélation n'efface pas les blessures du passé. La beauté retrouvée est à la fois une promesse et un fardeau : elle ouvre la porte à la liberté, mais laisse subsister la mémoire de l'enfermement. Le miroir, objet de vérité, devient aussi le symbole de la fragilité de l'identité, toujours menacée par le regard des autres et par le pouvoir des mots.

Beauté retrouvée, identité brisée

Reconstruire après la révélation

Hazel, désormais consciente de sa beauté, doit apprendre à vivre avec cette nouvelle identité. Elle oscille entre gratitude envers Françoise, pitié pour Loncours, et peur de l'avenir. La relation entre les deux femmes se transforme : de la dépendance naît une complicité égalitaire, fondée sur la reconnaissance mutuelle et la promesse d'un avenir commun. Le passé ne peut être effacé, mais il peut être dépassé. La beauté, loin d'être une simple apparence, devient le lieu d'une reconquête de soi.

Le choix d'Hazel

Entre vengeance, pardon et liberté

Face à Loncours, Hazel doit choisir : se venger, pardonner, ou partir. Le vieil homme, brisé, lui offre sa fortune et sa liberté. Hazel refuse la violence, choisit la vie, et décide de quitter l'île avec Françoise. Ce choix marque la fin du cycle de la répétition, de la réincarnation du malheur, et l'ouverture vers un avenir possible. La libération n'est pas seulement physique, mais aussi psychique : Hazel s'arrache à l'emprise du passé pour devenir pleinement elle-même.

Deux fins, deux destins

Deux issues, deux vérités

Le roman propose deux dénouements : dans l'un, Hazel et Françoise quittent l'île, héritent de la fortune de Loncours, et commencent une nouvelle vie à New York, où la beauté d'Hazel rayonne enfin au grand jour. Dans l'autre, Françoise échoue à sauver Hazel, qui reste prisonnière de l'île, tandis que Loncours se suicide, laissant la jeune fille et l'infirmière seules, héritières d'un paradis empoisonné. Les deux fins interrogent la possibilité du bonheur, la force du destin, et la capacité de chacun à se libérer de ses chaînes.

Héritage et renaissance

Nouvelle vie, nouveaux horizons

Dans la version heureuse, Hazel et Françoise s'installent à New York, où leur beauté et leur complicité fascinent tous ceux qu'elles croisent. L'argent du Capitaine leur offre l'indépendance, mais c'est surtout leur amitié, forgée dans l'épreuve, qui leur permet de s'inventer un avenir. Le miroir, désormais objet de plaisir, n'est plus une menace. La renaissance d'Hazel passe par la reconnaissance de sa valeur, la découverte du monde, et la fidélité à celle qui l'a sauvée.

L'éternité sur l'île

Le temps suspendu, la mémoire intacte

Dans la version insulaire, Hazel et Françoise restent à Mortes-Frontières, vivant une existence hors du temps, protégées des agressions du monde. Les années passent, la guerre éclate puis s'éteint, mais rien ne trouble la paix de l'île. Les deux femmes vieillissent ensemble, complices et heureuses, gardiennes d'un secret et d'un amour singulier. La beauté d'Hazel, préservée du regard des autres, devient un trésor partagé, célébré dans l'intimité d'une relation unique.

Le dernier lys blanc

La réconciliation finale, l'acceptation de soi

Cinquante ans plus tard, Françoise révèle enfin à Hazel toute la vérité sur son passé, sur le mensonge du Capitaine, et sur le crime commis par amour. Hazel, loin de lui en vouloir, la remercie : sans ce secret, elle n'aurait jamais connu le bonheur insulaire, ni la force de leur lien. Le dernier lys blanc, offert comme un symbole de pureté et de pardon, scelle la réconciliation avec le passé et l'acceptation de soi. La boucle est bouclée : la beauté, la solitude et l'amour trouvent enfin leur juste place.

Characters

Hazel Englert

Victime lumineuse, quête d'identité

Hazel est une jeune femme marquée par la tragédie : orpheline, persuadée d'être défigurée, elle vit recluse sur l'île sous la tutelle d'Omer Loncours. Sa psyché oscille entre la honte, la nostalgie d'une enfance heureuse, et la soif d'amour et de reconnaissance. D'abord passive, elle se révèle curieuse, intelligente, avide de parole et d'amitié. Sa relation avec Françoise la pousse à questionner sa propre histoire et à affronter la vérité sur son apparence. Hazel incarne la victime qui, par la parole et le regard de l'autre, parvient à se libérer de l'emprise du bourreau et à se réapproprier son identité. Sa beauté, d'abord source de souffrance, devient le lieu d'une renaissance.

Omer Loncours (le Capitaine)

Bourreau amoureux, manipulateur tragique

Ancien marin, riche et solitaire, Loncours est le maître de Mortes-Frontières. Il incarne la figure du geôlier, du père ambigu, du séducteur vieillissant. Son amour pour Hazel (et avant elle, Adèle) est obsessionnel, possessif, destructeur. Il justifie ses crimes par la passion, la fatalité, et la croyance en la réincarnation. Sa psychologie complexe oscille entre la tendresse, la culpabilité, et le besoin de domination. Il est à la fois protecteur et prédateur, capable de gestes de générosité comme de cruauté extrême. Sa confession à Françoise révèle la mécanique du huis clos : l'amour y est une maladie, la vérité, un poison. Sa fin, entre suicide et abandon, scelle la faillite de son projet d'amour absolu.

Françoise Chavaigne

Sauveuse rationnelle, messagère de vérité

Infirmière compétente, pragmatique et indépendante, Françoise est envoyée sur l'île pour soigner Hazel. D'abord observatrice, elle devient peu à peu l'alliée, la confidente, puis la libératrice de la jeune fille. Son intelligence, sa ténacité et son sens moral la poussent à braver les interdits, à déjouer la surveillance du Capitaine, et à révéler la vérité. Elle incarne la raison face à la folie, la parole face au silence, l'action face à la résignation. Sa relation avec Hazel évolue de la compassion à l'amitié profonde, puis à une forme d'amour sororal. Elle est le catalyseur de la libération, mais aussi le témoin des ambiguïtés du désir et du pouvoir.

Adèle Langlais

Fantôme du passé, double tragique

Première victime de Loncours, Adèle est la jeune femme qu'il a séquestrée et persuadée d'être défigurée, avant qu'elle ne se suicide. Son histoire, révélée par le Capitaine, hante le manoir et la psyché d'Hazel, qui en serait la réincarnation. Adèle incarne la répétition du trauma, la fatalité du destin, et la puissance destructrice de l'amour possessif. Elle est à la fois le modèle et l'avertissement, la mémoire douloureuse et la promesse d'un possible dépassement.

Jacqueline

Servante fidèle, témoin silencieux

Présente depuis trente ans au service de Loncours, Jacqueline incarne la routine, la fidélité, mais aussi la résignation. Elle subit les fouilles quotidiennes, observe sans comprendre tous les secrets de la maison, et sert de relais entre l'île et le continent. Son indignation face à la surveillance constante souligne l'atmosphère de suspicion et d'enfermement. Elle est le témoin muet des drames qui se jouent, incapable d'agir mais sensible à l'injustice.

Le Majordome

Gardien de l'ordre, complice passif

Vieillard sans âge, il orchestre la logistique du manoir, guide les visiteurs, et veille à l'application des règles imposées par Loncours. Il incarne la neutralité, la distance, mais aussi la complicité passive avec le système d'oppression. Son absence d'émotion, sa discrétion, et son obéissance renforcent l'atmosphère de huis clos et de surveillance.

Les sbires de Loncours

Bras armé du pouvoir, anonymes et menaçants

Quatre hommes chargés de la sécurité, des fouilles et de la surveillance. Ils incarnent la force brute, l'intimidation, et la menace constante qui pèse sur Hazel et Françoise. Leur anonymat et leur mutisme renforcent la sensation d'oppression et d'impuissance. Ils sont les instruments du contrôle, mais aussi les garants de l'isolement de l'île.

Le Pharmacien de Nœud

Déclencheur involontaire, observateur extérieur

C'est lui qui, intrigué par les achats répétés de thermomètres par Françoise, alerte Loncours et précipite la découverte de la tentative de fabrication d'un miroir. Il incarne le regard extérieur, la curiosité, et la capacité du monde à s'immiscer dans le huis clos de l'île. Son rôle, bien que mineur, est déterminant dans le basculement de l'intrigue.

La Directrice de l'hôpital

Autorité bienveillante, relais du monde réel

Elle envoie Françoise sur l'île, s'inquiète de son absence, et représente la normalité, la rationalité, et la possibilité d'un ailleurs. Son rôle est de rappeler que l'île n'est pas totalement coupée du monde, et que la liberté reste possible.

Les amies d'enfance d'Hazel

Souvenirs perdus, nostalgie de l'innocence

Caroline, l'amie new-yorkaise, incarne l'enfance, la fidélité trahie, et la perte des illusions. Son évocation par Hazel souligne la solitude de la jeune fille, son besoin d'amitié, et la difficulté à faire confiance après la trahison. Les amies d'enfance sont le miroir d'un passé révolu, d'une innocence perdue, et d'un désir de lien qui ne trouve à s'accomplir que dans la relation avec Françoise.

Plot Devices

Huis clos insulaire et manipulation du réel

L'île comme prison, le miroir comme vérité

Le roman repose sur un huis clos insulaire, où l'espace est à la fois refuge et prison. L'absence de miroirs, la surveillance constante, et la règle du silence imposée à Françoise créent une atmosphère de paranoïa et de contrôle. Le miroir, objet central, symbolise la quête de vérité, la construction de l'identité, et le pouvoir du regard. La manipulation du réel par Loncours – qui persuade Hazel de sa laideur – est le moteur du drame psychologique. La structure narrative alterne entre journal intime, dialogues, et confessions, créant un effet de suspense et de dévoilement progressif. Le recours à la littérature (La Chartreuse de Parme, Carmilla, Le Comte de Monte-Cristo) sert de miroir aux personnages, offrant des modèles d'évasion, de révolte, et de réinvention de soi. La double fin, enfin, interroge la possibilité du choix, du destin, et de la rédemption.

Analysis

Un huis clos sur la manipulation, l'identité et la libération

« Mercure » d'Amélie Nothomb est une méditation sur le pouvoir du regard, la construction de l'identité, et la violence de l'amour possessif. À travers le huis clos de Mortes-Frontières, l'autrice explore la manière dont le mensonge, la privation de miroir et la manipulation psychologique peuvent enfermer un être dans une fausse image de soi. Le roman interroge la frontière entre protection et séquestration, amour et domination, vérité et folie. La relation entre Hazel et Françoise incarne la possibilité de la sororité, de la parole libératrice, et de la reconstruction après le trauma. La double fin propose deux visions du salut : l'une par la fuite et la renaissance dans le monde, l'autre par la création d'un paradis insulaire hors du temps. Nothomb invite à réfléchir sur la force des mots, la puissance du désir, et la capacité de chacun à se libérer des prisons intérieures et extérieures. Le miroir, au cœur du récit, devient le symbole de la vérité qui sauve ou qui tue, selon le courage de celui qui ose s'y confronter.

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Avis

3.70 sur 5
Moyenne de 7.8K évaluations de Goodreads et Amazon.

Mercure is a captivating novel that explores themes of beauty, love, and manipulation. The story revolves around an elderly captain who keeps a young woman isolated on an island, convinced of her disfigurement. A nurse's arrival unravels the truth, leading to thought-provoking discussions on perception and control. Readers praised Nothomb's unique storytelling, compelling dialogues, and the novel's dual endings, which offer different perspectives on the characters' fates. While some found the premise unsettling, many appreciated the book's philosophical depth and Nothomb's ability to craft an engaging narrative.

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4.73
19 évaluations

À propos de l'auteur

Amélie Nothomb is a Belgian author born in 1966 to diplomat parents. Despite claiming Japan as her birthplace, she actually moved there at age two, living in various countries throughout her childhood. Nothomb began her literary career in 1992 with "Hygiène de l'assassin" and has since published about one novel per year. Her works have earned numerous awards, including the Grand Prix du roman de l'Académie française. Nothomb's experiences living in Japan and working for a Japanese company heavily influence her writing. She is known for her unique style, often incorporating autobiographical elements and exploring themes of cultural identity and human relationships.

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