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Plot Summary

Premiers pas, premiers récits

Enfance, famille, premiers contes

Bernard Werber grandit dans une famille aimante, bercé par les histoires racontées par son père et encouragé par sa mère à dessiner et créer. Dès l'enfance, il découvre la puissance de l'imaginaire, fasciné par la mythologie grecque et les contes du monde entier. L'écoute attentive de ces récits forge en lui un besoin viscéral de raconter à son tour, de donner vie à des mondes parallèles où il se sent moins étranger qu'au sein de la réalité. Cette période d'innocence, marquée par la curiosité et la soif de découverte, pose les fondations de son identité de conteur, tout en révélant une sensibilité à la différence et à l'altérité.

L'éveil de la curiosité

Découverte de la science et de l'observation

Très jeune, Werber s'enthousiasme pour la science, les expériences et l'observation du vivant. Il élève des animaux, s'émerveille devant les fourmis du jardin de ses grands-parents, et s'interroge sur leur organisation sociale. Cette fascination pour l'infiniment petit, pour les sociétés invisibles, nourrit son imaginaire et l'incite à se projeter dans la peau d'êtres non humains. Parallèlement, il s'initie à la bande dessinée, à la chimie, à l'astronomie, et commence à consigner ses découvertes dans des cahiers, prémices de sa future Encyclopédie du Savoir Relatif et Absolu. L'enfant rêveur devient un explorateur du réel, avide de comprendre et de transmettre.

L'école, la différence

Difficultés scolaires, marginalité, créativité

À l'école, Werber se heurte à l'incompréhension du système : mauvaise mémoire, myopie, inaptitude au sport, il se sent en décalage. Son salut vient de sa capacité à raconter des histoires, qui lui vaut l'amitié de ses camarades. Il observe la cruauté des enfants, la violence des adultes, et comprend que la réalité dépasse souvent la fiction. Les humiliations, les injustices, la solitude forgent son regard critique et sa volonté de s'extraire du moule. Il développe une stratégie de survie : fuir dans l'imaginaire, inventer des mondes où la différence devient richesse, et où la marginalité se transforme en force créatrice.

Premiers mondes imaginaires

Création, science-fiction, premiers écrits

Dès l'enfance, Werber invente des histoires de vaisseaux spatiaux, de planètes inconnues, de sociétés alternatives. Il dessine, écrit, construit des maquettes, et partage ses récits avec ses proches. L'écriture devient un refuge, un laboratoire où il expérimente des points de vue non humains : puce, lion, arbre, château vivant. Il s'interroge sur la condition humaine à travers le regard de l'autre, et pose les bases de son œuvre future. La science-fiction, la bande dessinée, les jeux de rôle nourrissent son imaginaire, tandis que la pratique quotidienne de l'écriture et du dessin affine son style et sa capacité à surprendre.

La maladie, l'obstacle

Spondylarthrite, immobilité, introspection

À neuf ans, Werber est frappé par une maladie génétique, la spondylarthrite ankylosante, qui le cloue au lit par crises. L'immobilité forcée l'oblige à se tourner vers l'intérieur, à observer le monde depuis une position de repli. Il découvre la valeur du temps, la fragilité de la vie, et la nécessité de rentabiliser chaque instant. Cette épreuve, loin de l'abattre, renforce sa détermination à créer, à laisser une trace, à transformer la souffrance en matière littéraire. La maladie devient un moteur, un aiguillon qui le pousse à explorer les limites de l'esprit et du corps, et à chercher un sens à l'existence.

Initiation et spiritualité

Rencontres, yoga, ouverture de conscience

À l'adolescence, Werber rencontre Jacques Padovani, jeune maître yogi, qui l'initie à la méditation, à la respiration consciente, et au voyage astral. Cette expérience bouleverse sa perception du réel, lui ouvre des horizons spirituels, et l'incite à explorer les philosophies orientales. Il découvre la puissance du lâcher-prise, la relativité du désir, et la possibilité de s'extraire du corps pour voyager dans l'univers. Cette initiation marque un tournant : désormais, l'écriture ne sera plus seulement un exutoire, mais un moyen d'explorer les mystères de la conscience, de questionner la mort, la réincarnation, et la place de l'homme dans l'univers.

L'art de raconter

Suspense, blagues, structure narrative

Werber comprend très tôt l'importance du suspense, du dosage de l'information, et de la frustration créatrice. Une simple blague, une histoire à chute, peut faire oublier la peur, le froid, la faim. Il analyse les mécanismes du récit, s'inspire des tours de magie, des blagues, des structures musicales et architecturales pour construire ses intrigues. L'art de raconter devient une science, un jeu de manipulation bienveillante où l'auteur guide le lecteur, le surprend, le fait réfléchir. Cette maîtrise du suspense, alliée à une empathie profonde pour ses personnages, deviendra la marque de fabrique de son œuvre.

L'échec, la fuite

Échecs scolaires, fuite dans la création

Confronté à l'échec scolaire, à l'impossibilité d'intégrer la filière scientifique, Werber se réfugie dans l'écriture, la musique, le journalisme scolaire. Il crée des journaux, des bandes dessinées, des groupes de rock, et découvre le plaisir de la création collective. L'échec devient une opportunité de réinvention, la fuite un mode de survie. Il comprend que le système valorise la conformité, mais que l'innovation naît de la différence. Cette prise de conscience l'incite à persévérer dans sa voie, à transformer chaque obstacle en tremplin, et à chercher sans relâche sa propre voix.

La persévérance créative

Réécriture, discipline, quête de reconnaissance

Werber s'impose une discipline d'écriture quotidienne, multiplie les versions de son roman sur les fourmis, expérimente différentes structures, points de vue, et techniques narratives. Il essuie les refus des éditeurs, les critiques de ses proches, mais refuse d'abandonner. La persévérance devient sa seconde nature, la réécriture un processus d'affinage, de décantation, où chaque version se rapproche un peu plus de l'idéal recherché. Il apprend à écouter les retours, à couper, à simplifier, à privilégier l'émotion sur la démonstration. Cette longue gestation aboutira à la naissance d'un roman qui marquera son époque.

La révélation des fourmis

Publication, succès, reconnaissance

Après douze ans de travail, de doutes et de réécritures, Les Fourmis voient enfin le jour. Le roman, fruit d'une alchimie entre science, fiction, philosophie et suspense, rencontre un succès immédiat. Werber découvre la puissance du bouche-à-oreille, la reconnaissance du public, et la joie de voir son œuvre vivre indépendamment de lui. Ce succès, loin de l'enfermer, l'incite à explorer de nouveaux territoires, à questionner la condition humaine à travers le prisme de l'altérité, de l'infiniment petit, et de la complexité des sociétés. Les Fourmis deviennent le point de départ d'une œuvre-monde, en perpétuelle expansion.

L'apprentissage du suspense

Structure, cliffhanger, manipulation du lecteur

Fort de son expérience, Werber perfectionne l'art du suspense, du cliffhanger, de la frustration narrative. Il alterne les points de vue, joue sur les attentes, retarde les révélations, et construit des intrigues à tiroirs où chaque élément trouve sa résolution. Il s'inspire des séries télévisées, des jeux vidéo, des structures musicales, pour rythmer ses récits et maintenir l'attention du lecteur. L'écriture devient un laboratoire, un terrain d'expérimentation où l'auteur teste, ajuste, recommence, jusqu'à obtenir l'effet désiré. Cette maîtrise du rythme et de la surprise fait de ses romans des machines à lire, addictives et profondes.

L'entrée dans le monde adulte

Voyages, journalisme, confrontation au réel

Werber quitte Toulouse pour Paris, s'inscrit en école de journalisme, et découvre le monde du travail, de la précarité, des rivalités professionnelles. Il voyage en Afrique, en Amérique, en Asie, et confronte ses idéaux à la réalité du terrain. Les rencontres, les épreuves, les trahisons, les injustices nourrissent sa réflexion sur la nature humaine, la hiérarchie, la violence, la solidarité. Le journalisme lui offre un accès privilégié aux coulisses du monde, mais révèle aussi les limites du système, la difficulté d'innover, et la nécessité de rester fidèle à soi-même. Cette période de transition marque l'entrée dans l'âge adulte, avec ses désillusions et ses apprentissages.

L'Afrique, la révélation

Expédition, fourmis magnans, relativité culturelle

Un reportage en Côte d'Ivoire sur les fourmis magnans bouleverse Werber. Il découvre la puissance de la nature, la diversité des cultures, la relativité des valeurs, et la nécessité de ne pas juger mais de comprendre. Les rencontres avec les scientifiques, les villageois, les animaux, élargissent son horizon et enrichissent sa vision du monde. Cette expérience, à la fois physique et spirituelle, lui inspire des scènes marquantes pour ses romans, et l'incite à questionner la place de l'homme dans la nature. L'Afrique devient un miroir, un révélateur de ses propres limites et de la complexité du réel.

Le journalisme, la désillusion

Entreprise, hiérarchie, trahison, perte d'illusions

Werber intègre la rédaction d'un grand hebdomadaire, découvre les jeux de pouvoir, la médiocrité des chefs, la loi de Parkinson, et la difficulté d'exister dans un système sclérosé. Les promesses non tenues, les rivalités, les injustices, le conduisent à la désillusion et à la remise en question. Il comprend que la créativité, l'innovation, la liberté ne peuvent s'épanouir que hors des structures figées. Cette expérience douloureuse, marquée par le licenciement et la trahison, devient une source d'inspiration pour ses romans, et renforce sa conviction que l'écriture est un espace de résistance et de réinvention.

La chute et la renaissance

Licenciement, solitude, retour à l'écriture

Après son éviction du journal, Werber traverse une période de doute, de précarité, de solitude. Il se recentre sur l'écriture, observe ses fourmis, expérimente l'informatique, et découvre de nouveaux maîtres à penser (Dick, Asimov, Herbert). La chute devient une opportunité de renaissance, l'échec un moteur de transformation. Il comprend que la seule vraie liberté réside dans la création, et que chaque crise porte en germe une nouvelle voie. Cette période de repli, d'introspection, de travail acharné, aboutit à la maturation de son style, de sa pensée, et à l'émergence d'une œuvre singulière.

La transmission et l'héritage

Enseignement, spiritualité, quête de sens

Werber s'interroge sur le sens de la vie, la mort, la réincarnation, et la transmission du savoir. Il rencontre des maîtres, des médiums, des scientifiques, et explore les frontières entre science et spiritualité. L'écriture devient un moyen de transmettre, d'initier, de guider les lecteurs vers une plus grande conscience d'eux-mêmes et du monde. Il enseigne, partage ses techniques, encourage la créativité, et s'efforce de donner du sens à l'existence à travers ses romans. La transmission devient l'ultime étape de son parcours, l'héritage qu'il souhaite laisser à ses enfants et à ses lecteurs.

L'écriture comme survie

Roman, discipline, exploration de l'inconscient

L'écriture, pour Werber, est une thérapie, une manière de survivre aux épreuves, de sublimer la souffrance, de donner forme au chaos intérieur. Il explore l'inconscient, les rêves, les vies antérieures, et utilise l'hypnose, la méditation, la musique pour accéder à des états de conscience modifiés. Chaque roman est une aventure, une quête de vérité, une tentative de comprendre le monde et soi-même. La discipline quotidienne, la réécriture, l'écoute des retours, la recherche du suspense parfait, deviennent les outils d'une exploration sans fin, où chaque livre est une étape vers une plus grande lucidité.

Le sens de la vie

Bilan, gratitude, ouverture, acceptation

À l'aube de la maturité, Werber dresse le bilan de son existence : les épreuves, les succès, les rencontres, les pertes, les renaissances. Il exprime sa gratitude envers ses proches, ses maîtres, ses lecteurs, et reconnaît la part de hasard, de synchronicité, de mystère qui a guidé son chemin. Il accepte la finitude, la fragilité, l'imperfection, et choisit de célébrer la vie dans toute sa complexité. L'écriture, la transmission, la curiosité, l'amour, deviennent les piliers d'une existence pleine de sens, où chaque instant est vécu comme un cadeau, et chaque histoire comme une exploration de l'infini.

Characters

Bernard Werber

Enfant rêveur devenu explorateur de l'esprit

Bernard Werber est le personnage central, à la fois narrateur et sujet de sa propre quête. Enfant curieux, marginalisé par l'école, il trouve refuge dans l'imaginaire, la science, et l'observation du vivant. Sa sensibilité à la différence, sa difficulté à s'intégrer, et sa maladie chronique forgent un regard lucide et empathique sur le monde. Werber est un explorateur de l'esprit, avide de comprendre, de transmettre, et de relier les savoirs. Sa trajectoire est marquée par la persévérance, la remise en question, et la volonté de transformer chaque épreuve en opportunité de croissance. Son évolution, de l'enfant solitaire à l'écrivain reconnu, incarne la possibilité de sublimer la souffrance par la création et la transmission.

Les parents (Céline et François Werber)

Figures fondatrices, transmission et soutien

Céline, la mère, incarne la bienveillance, l'encouragement à la créativité, et la foi en le potentiel artistique de son fils. François, le père, est le conteur, le joueur d'échecs, le modèle de courage et de résilience. Leur relation, faite d'amour, de conflits, de transmission, façonne la personnalité de Bernard. La maladie, la vieillesse, la mort de ses parents deviennent des moments clés de réflexion sur la filiation, l'héritage, et la gratitude. Leur influence persiste tout au long de la vie de Werber, comme des guides invisibles, porteurs de valeurs et de souvenirs fondateurs.

Jacques Padovani

Maître spirituel adolescent, éveil à la conscience

Jacques Padovani, rencontré à l'adolescence, initie Werber au yoga, à la méditation, et à la spiritualité orientale. Son calme, sa maîtrise de soi, et sa philosophie du non-désir ouvrent à Bernard de nouveaux horizons, l'incitant à explorer les états modifiés de conscience et à relativiser la souffrance. Padovani incarne l'archétype du guide, du passeur, qui révèle à l'élève ses propres ressources intérieures. Sa disparition, puis la rencontre ultérieure avec son maître, André Van Lysebeth, marquent la fin d'une étape et la transmission d'un enseignement durable.

Reine Silbert

Mentor littéraire, soutien et inspiration

Reine Silbert, rédactrice en chef et écrivaine, devient la première lectrice, la coach de vie, et la conseillère littéraire de Werber. Son intelligence, son humour, sa capacité à discerner le potentiel d'un texte, et son soutien indéfectible jouent un rôle déterminant dans la maturation de l'écrivain. Reine incarne la figure de l'Impératrice du tarot : femme de pouvoir, de discernement, capable de guider sans imposer. Sa présence rassurante, ses conseils avisés, et sa foi en la singularité de Werber permettent à ce dernier de persévérer malgré les doutes et les échecs.

Edmond Wells

Oncle fictif, alter ego encyclopédique

Edmond Wells, personnage inventé, est l'auteur de l'Encyclopédie du Savoir Relatif et Absolu, fil rouge de l'œuvre de Werber. Il incarne la quête de connaissance, la curiosité insatiable, et la volonté de relier les savoirs. Figure tutélaire, il sert de guide, de conscience, et de miroir à Bernard, lui permettant d'explorer les mystères de l'univers avec humour et humilité. Edmond Wells symbolise la part de sagesse, de recul, et de transmission qui anime l'écrivain, et offre au lecteur une porte d'entrée vers la réflexion philosophique.

Les fourmis

Société miroir, altérité, questionnement de l'humain

Les fourmis, à la fois personnages et symboles, représentent l'altérité radicale, la complexité des sociétés, et la relativité des valeurs humaines. À travers elles, Werber interroge la notion d'intelligence collective, de hiérarchie, de sacrifice, et de communication. Les fourmis deviennent un miroir déformant de l'humanité, révélant ses forces, ses faiblesses, et ses contradictions. Leur présence obsédante dans l'œuvre de Werber témoigne de sa fascination pour l'infiniment petit, l'organisation sociale, et la possibilité d'un autre regard sur le monde.

Les mentors scientifiques (Michel Vidal, Francis Frydman, Gérard Amzallag)

Initiateurs, transmission du savoir, ouverture d'esprit

Michel Vidal, Francis Frydman, et Gérard Amzallag sont des figures de mentors, chacun apportant à Werber une ouverture sur un domaine : l'électronique, l'informatique, la biologie. Leur passion, leur générosité, et leur capacité à transmettre leur savoir inspirent l'écrivain et nourrissent sa réflexion sur l'évolution, la complexité, et l'adaptation. Ils incarnent la figure du Pape du tarot : le maître qui transmet, qui guide, et qui encourage l'élève à dépasser ses limites. Leur influence se retrouve dans la structure même des romans de Werber, où la science et la fiction s'entrelacent.

Les femmes inspiratrices (Catherine, Véronique, Isabelle, Amélie)

Muses, amour, transformation

Les femmes qui partagent la vie de Werber jouent un rôle essentiel dans son évolution personnelle et artistique. Chacune incarne une facette de l'amour, de la complicité, du soutien, mais aussi de la séparation et de la renaissance. Catherine, Véronique, Isabelle, Amélie sont tour à tour muses, partenaires, mères de ses enfants, et sources d'inspiration pour ses personnages féminins. Leur présence, leur départ, leur influence marquent les grandes étapes de la vie de l'écrivain, et l'incitent à questionner le couple, la filiation, et la transmission.

Les médiums (Monique Parent Baccan, Patricia Darré)

Passeuses, ouverture à l'invisible, questionnement spirituel

Monique Parent Baccan et Patricia Darré sont des figures de médiums, de passeuses entre le monde visible et l'invisible. Leurs séances, leurs récits, leurs conseils ouvrent à Werber des perspectives nouvelles sur la mort, la réincarnation, et la communication avec l'au-delà. Elles incarnent la Papesse du tarot : gardienne des secrets, initiatrice, capable de révéler des vérités cachées. Leur influence se retrouve dans les romans de Werber consacrés à la spiritualité, à la mort, et à la quête de sens.

Les figures d'autorité et d'opposition (chefs, enseignants, journalistes)

Obstacles, rivalités, moteurs de transformation

Les figures d'autorité rencontrées par Werber (chefs de service, enseignants, journalistes, éditeurs) incarnent les obstacles, les rivalités, et les injustices du système. Leur rigidité, leur manque d'ouverture, leur volonté de préserver l'ordre établi deviennent des moteurs de transformation pour l'écrivain, qui apprend à résister, à contourner, à innover. Ces personnages, souvent antagonistes, permettent à Werber de forger sa propre voie, de questionner la légitimité des hiérarchies, et de valoriser la créativité, la différence, et la liberté.

Plot Devices

Structure initiatique et arcanes du tarot

Chemin de vie, épreuves, transformation, symbolisme

Le récit de Werber s'organise comme un parcours initiatique, jalonné d'épreuves, de rencontres, de chutes et de renaissances. Chaque étape correspond à un arcane du tarot, symbolisant une leçon de vie, une crise, une découverte. Cette structure cyclique, inspirée des mythes et des contes, permet d'articuler le récit autour de thèmes universels : la quête de sens, la confrontation à la mort, la transmission, la résilience. Les arcanes servent de fil conducteur, de grille de lecture, et offrent au lecteur une clé pour interpréter les événements, les personnages, et les choix du narrateur.

Alternance des points de vue et des échelles

Humain/non-humain, micro/macro, subjectif/objectif

Werber joue constamment sur l'alternance des points de vue : il passe de l'humain à l'animal, du microcosme au macrocosme, du subjectif à l'objectif. Cette technique narrative permet de relativiser la condition humaine, de questionner les certitudes, et d'ouvrir à la complexité du réel. L'alternance des chapitres, des voix, des échelles, crée un effet de vertige, de décentrement, et invite le lecteur à adopter une posture d'humilité et de curiosité. Cette polyphonie narrative est au cœur de l'œuvre de Werber, et constitue l'un de ses principaux ressorts dramatiques.

Suspense, cliffhanger, frustration créatrice

Dosage de l'information, attente, surprise

L'art du suspense, du cliffhanger, et de la frustration créatrice est central dans la narration de Werber. Il retarde les révélations, multiplie les fausses pistes, joue sur les attentes du lecteur, et construit des intrigues à tiroirs où chaque élément trouve sa résolution. Cette maîtrise du rythme, de la surprise, et de la manipulation bienveillante du lecteur fait de ses romans des machines à lire, addictives et profondes. Le suspense devient un outil de réflexion, un moyen d'impliquer le lecteur dans la quête de sens, et de l'inciter à questionner ses propres certitudes.

Encyclopédie du Savoir Relatif et Absolu

Insertion de savoirs, digressions, ouverture à la réflexion

L'Encyclopédie du Savoir Relatif et Absolu, insérée entre les chapitres, permet d'introduire des savoirs scientifiques, philosophiques, historiques, et de nourrir la réflexion du lecteur. Ces digressions, à la fois ludiques et profondes, offrent un contrepoint à la fiction, élargissent le champ de la narration, et invitent à la curiosité. Elles incarnent la volonté de Werber de relier les savoirs, de transmettre, et de questionner la frontière entre science et spiritualité. L'Encyclopédie devient un personnage à part entière, un guide, un miroir, et un moteur de l'intrigue.

Réécriture, versions multiples, quête de perfection

Processus créatif, persévérance, remise en question

Le processus de réécriture, de versions multiples, et de quête de perfection est au cœur de la démarche de Werber. Chaque roman est le fruit d'un long travail d'affinage, de décantation, où l'auteur n'hésite pas à tout recommencer pour se rapprocher de l'idéal recherché. Cette persévérance, cette humilité face à l'œuvre, et cette capacité à écouter les retours, à couper, à simplifier, sont des éléments essentiels de la réussite de Werber. La réécriture devient une métaphore de la transformation personnelle, de la résilience, et de la capacité à apprendre de ses erreurs.

Transmission, enseignement, partage du savoir

Cours, conférences, spectacles, ouverture à l'autre

Werber ne se contente pas d'écrire : il enseigne, partage ses techniques, anime des ateliers, des conférences, des spectacles. La transmission du savoir, l'encouragement à la créativité, et l'ouverture à l'autre deviennent des moteurs de son engagement. Il incite ses lecteurs à écrire, à explorer, à questionner, et à transmettre à leur tour. Cette dimension pédagogique, généreuse, et inclusive, fait de Werber un passeur, un guide, et un initiateur, soucieux de laisser un héritage et de contribuer à l'éveil des consciences.

Analysis

L'œuvre autobiographique de Bernard Werber, à travers le prisme de son parcours, de ses épreuves et de ses rencontres, propose une réflexion profonde sur la condition humaine, la créativité, et la quête de sens. En tissant ensemble science, fiction, spiritualité et expérience personnelle, Werber invite le lecteur à adopter une posture d'humilité, de curiosité, et d'ouverture. Son récit, structuré comme un chemin initiatique, montre que chaque obstacle, chaque échec, chaque différence peut devenir une source de transformation et d'innovation. L'écriture apparaît comme un acte de survie, de transmission, et de célébration de la vie dans toute sa complexité. Werber nous rappelle que le sens de l'existence ne se trouve pas dans la conformité, mais dans la capacité à s'émerveiller, à questionner, à transmettre, et à aimer. Son parcours, fait de doutes, de chutes et de renaissances, incarne la possibilité de sublimer la souffrance par la création, et d'offrir à chacun la liberté de devenir l'auteur de sa propre histoire.

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Avis

4.04 sur 5
Moyenne de 14.6K évaluations de Goodreads et Amazon.

Empire of the Ants receives largely positive reviews, praised for its unique blend of science fiction and entomology. Readers are fascinated by the detailed portrayal of ant society, finding it both informative and engaging. The novel's parallel human storyline receives mixed reactions, with some finding it less compelling. Many readers appreciate the philosophical questions raised and the novel's ability to change their perspective on ants. The book's ending is often described as surprising and thought-provoking. Some readers note difficulty with the scientific detail, while others find it captivating.

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À propos de l'auteur

Bernard Werber is a French science fiction author who gained popularity in the 1990s with his "Ants" trilogy. Born in 1961, Werber studied journalism in Paris and was influenced by Philip K. Dick. His debut novel, "Empire of the Ants" (1991), became a European cult hit, followed by two sequels. The trilogy features ants as heroes and humans as antagonists. Werber's unique approach combines complex fantasy with scientific elements, exploring themes of social structures and interspecies relationships. His success continued with other novels like "Empire of the Angels" (2000) and "The Tree of Possibles" (2002), solidifying his status as a prominent figure in French science fiction.

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